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Les sumos

Si le pouvoir d’attraction des lutteurs sumos laisse parfois les Occidentaux perplexes, il suffit de regarder la frénésie des jeunes filles à l’endroit de ces poids lourds du sport japonais pour comprendre toute l’ampleur du phénomène. Les sumos sont en quelque sorte des demi-dieux au Japon et encore aujourd’hui, leur réputation est sans failles. Il semble que les preuves de l’existence des sumos remontent à plusieurs siècles mais que les écrits n’en relatent les exploits que dans le Kojiki, ouvrage rédigé en 712. Aujourd’hui, les règles du combat sont plutôt bénignes mais il fut une époque où les sumos se battaient jusqu’à la mort. Heureusement, la tradition n’a conservé que le caractère symbolique de cette représentation guerrière, laquelle, à l’origine, s’inscrivait à titre de rite de fécondité.

Le sumotori répond à un entraînement rigide auquel il se soumet chaque jour. Consommant deux repas par période de 24 heures (le Chankonabe, qui consiste en un ragoût de viandes, de légumes, de féculents liés par une sauce onctueuse et contenant ainsi un taux très élevé de protéines), l’un vers midi, l’autre vers vingt heures, le sumo dors immédiatement après les repas pour que la sieste permette plus facilement l’accumulation des graisses. En général, le sumo engloutit entre 8000 et 10 000 calories quotidiennement. La vie entière d’un lutteur de sumo est régit par des codes rigoureux et une hiérarchie bien définie qui en font des héros adulés et convoités. Fait étrange, lors des combats, les sumos s’adonnent à un rituel de préparation (entre 4 à 10 minutes) beaucoup plus long que le combat lui-même (parfois quelques secondes seulement). Une série de positionnements et de gestes cérémonieux sont destinés à impressionner l’adversaire, de l’œillade meurtrière aux claquements de cuisses en passant par diverses manifestations de la force physique du lutteur. Le spectateur assiste alors à un véritable ballet où la virilité est portée à son comble. La lutte sumo est considérée comme un art national (Kokugi) et elle est respectée partout au Japon.


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